Retour sur la Coupe de France de difficulté de Riom – 12 mars 2017

8 TAGeurs, 8 demi-finalistes, 3 finalistes, et une victoire de Léna !

8 jeunes avaient fait le déplacement pour Riom dès vendredi soir. Ca commençait bien, du soleil sur la route pour traverser le massif central, c’est assez rare pour être souligné à cette époque !

Qualifications

Malgré deux petites frayeurs, les qualifications se déroulent parfaitement bien samedi, puisque la totalité de la team passe en demi-finale.
Score parfait pour Eliot Barnabé, Juliette Marot, Léna Grospiron et Maëlys Grospiron qui sortent leurs deux voies de qualification.
Le timing respecté et assez léger nous permet d’aller nous régaler de bonne heure dans la pizzeria habituelle, pour être de retour tôt à l’hôtel.

Demi-finales

Kolya Barnabé est le premier compétiteur cadet à démarrer, et autant dire qu’il a dû donner quelques frayeurs aux ouvreurs, en montant déjà très haut dans la voie. Bien réveillé car lever bien tôt ce jour là ;), avec une bonne motivation musicale en isolement, il démarre un peu en retenu mais prend ensuite un bon rythme, pour enchainer les mouvements, passer les premières difficultés, et terminer haut dans la voie dans un beau combat.
25 concurrents plus tard, la perf est confirmée, il réalise la 3ème meilleure performance de la voie, et obtient sa qualification en finale à la 5ème position du provisoire !
Léna Grospiron était attendue parmi les juniores favorites, et elle confirma. Partie en milieu de demi-finale suite à un tirage au sort inhabituel, elle avale sa voie avec une grande facilité, de loin la plus à l’aise dans l’exercice. Qualification en finale pleinement validée.
Toujours au tirage au sort, Maëlys Grospiron est la dernière TAGeuse à s’élancer. La longue voie peu déversante est piégeuse, tourne et retourne. Il faut se placer, serrer et ne pas ziper. Malgré quelques frayeurs en début de voie, les difficultés s’enchaînent et elle s’approche des meilleures performances, continue encore, pour réaliser une très belle prestation : la 5ème meilleure performance, et donc sa place en finale.
Au préalable, on attendait Eliot Barnabé à la manœuvre chez les minimes. Même si la concurrence y est rude, il avait toutes ses chances, et ça ne s’est joué qu’à un cheveu, ou du moins à un bac final. Il a enchaîné sa voie solidement, tient l’avant dernière prise, et lance rapidement pour l’attraper, sans pouvoir le tenir. Malheureusement, 8 autres tiendront ce bac, et Eliot se retrouve ainsi au pied de la finale, 9ème.
 
L’autre suspense a concerné Pauline Jouanna. Déjà bien posée et solide en qualifications, elle arrive proprement dans les premières vraies pentes et difficultés de la voie. Premier mouv dur, deuxième, troisième, et le quatrième ne permet pas de tenir la réglette qui lui aurait permis de passer en finale. Elle termine ex-aequo avec d’autres sur cette voie, mais au jeu des qualifications, elle doit se résoudre à la 9ème place, soit très près des 8 finalistes.
Juliette Marot aussi a bien failli réussir chez les cadettes, comme on pouvait l’envisager au départ. Sa longue voie de cadette pouvait convenir à cette très bonne falaisiste, et elle enchaîne solidement. Mais d’un coup, sa main gauche est expulsée d’une grosse pince assez plate et c’est la chute, haut, mais pas suffisamment. Elle termine 12ème, à 2 places de la finale de 10 compétitrices.
Mailys Godechot était de retour aux affaires ! Privée pendant de longs mois de compétitions suite à une blessure aux genou, c’était son retour avec un dossard dans le dos. Arrivée ici sans grande prétention si ce n’est grimper, retrouver sensations et ambiances, elle aura fait finalement de très bonnes qualifications pour terminer 8ème des qualifs, autant dire, avec le sourire ! La demi-finale plus exigeante, avec une sortie de toit sur réglettes plus physique, lui fera perdre quelques places, pour finir 12ème des juniores.
Jeanne Godechot n’a pas été la plus à l’aise sur ce mur de Riom qui laisse la part belle aux voies peu déversantes. Ayant ainsi pris du retard en qualifications en terminant 23ème, le challenge était relevé mais possible compte tenu de son niveau. Ce fut chose faite puisqu’elle parvient à la grosse difficulté, pour finir 13ème de la voie, et au général, 16ème.

Finales

C’est Kolya qui sera le premier TAGeur encore à s’élancer. Il y restera solide, parvenant assez haut et confirmant son rang lors des demies, mais devant reconcéder une place, pour finir joliment 6ème du général.
C’est ensuite Maëlys qui s’élance. Elle se défait des premiers mouvements, et arrive au pied des difficultés. Les ouvreurs avaient inséré un jeté avant d’attaquer la partie physique de la voie. Mais sur la poussée, le pied zip, ôtant toute chance de toucher la prise, et elle perd 5 places pour se contenter de la 10ème place de cette finale.
Au tour de Léna de passer, qui comme souvent, fait la clôture de sa catégorie. Elle se retrouve dans le profil de droite, peu déversant, tout en zigzag pour augmenter la longueur, sur des prises et placements délicats. Avec assurance et concentration, elle atteint et dépasse surement les premières difficultés. C’est sans sembler puiser qu’elle se hisse déjà en première place, continuant à progresser jusqu’à une grosse difficulté consistant à redescendre sur un gros module, qu’elle arrivera à contourner par dessous au prix d’un bel effort. Elle chute à 3 mouvements du top, largement première, et médaille d’or de cette première Coupe de difficulté 2017.
1 – Léna Grospiron (/20 JF)
6 – Kolya Barnabé (/60 CH)
9 – Eliot Barnabé (/62 MH)
9 – Pauline Jouanna (/64 MF)
10 – Maëlys Grospiron (/41 CF)
12 – Juliette Marot (/41 CF)
12 – Maylis Godechot (/20 JF)
16 – Jeanne Godechot (/64 MF)
Prochain rendez-vous dans 2 semaines déjà, sur le très beau mur d’Arnas, avec beaucoup plus de grimpeurs !
 
 
CHAMPIONNAT DE FRANCE DE DIFFICULTE VETERANS
En parallèle des jeunes, les vétérans grimpaient aussi pour leur Championnat de France.
Avouons le de suite, la prestation ne fut pas à la hauteur des jeunes cette fois.
Ethel Barnabé y allait avec peu d’ambitions et d’entrainement, et c’est quasi une première qu’elle ne passe pas en finale, même si la concurrence était cette fois de haut niveau. Elle termine 9ème des 11 compétitrices, sans même disputer la finale.
Laurent Grospiron y allait avec un peu plus d’entrain ;), sans espérer toutefois une bonne place compte tenu du niveau. Eh bien ce ne fut pas plus réjouissant, voire la pire expérience, avec une seconde voie non terminée, et un chausson qui zipe dès la deuxième prise de pied de la Q3. L’objectif était alors d’oublier ce manque de grimpe et cette 34ème place sur 38, mais c’était sans compter sur les questions récurrentes du soir “au fait, c’était bien ? t’as terminé combien toi ?” 😉
Heureusement, la finale des vétérans a offert un beau spectacle, avec de très belles escalades, femmes et hommes, pour clore la journée de dimanche !
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